Candeur & expressions...

Dénions alors de voir ces petites fleurs jaunes qui courent partout et qui portent pourtant bien des promesses, mais qui entachées par des sentiments mêlés de craintes, d'espoirs, d'impatience et d'injustices ; et maintenant les pluies insidieuses des matraques du capital dès que l'on conteste un peu ses méthodes, difficile de ne pas être contextuellement déboussolé.
Que dire, que faire ? User de la candeur et s'exprimer quoiqu'il en coûte! Et il en coûte aujourd'hui, d'exprimer son refus.
Et dans les révolutions contraires qui s'opposent, reste celle d'une poésie à imposer comme parti pris, dans la nature de nos gestes et des situations à créer.
Des événements à imaginer, reste à les porter, et se dévier ainsi et contre tout, de ces morbidités déversées sur nos pieds, par les canaux médiatiques des quelques milliardaires de ce monde fantasque, réglé sur les curseurs de la peur et de l'avidité ; et de la haine comme toujours. Les manteaux de l'extrême droite s'adossent pour protéger le capital qui lui, est si gentiment autoritaire permanent.
Un joli sourire qui promet l'ordre et le bonheur sous la contrainte d'un donnant-donnant, unilatéral et lisse!
On nous vend l'évidence, leur évidence.
La poésie est sa critique, par qu'il en est rien.
Chaque pensée quand elle est libre, est herbe folle ; la poésie est folâtreries. L'art une enfance, lucide et qui la met en forme.
Même parfois sous les traits de la laideur, quand le réel impose ses tas de souffrances.
De nécessités communes, hurlons le noir et la couleur, la vie qui est en nous, l'envie qui nous relie encore, sur des pancartes ou des murs, des tableaux et des scènes, de musiques de rues ou de salon, des rêves à afficher et de s'émouvoir pour de vrai en faisant le tour de ce jardin en friche!
Haut la main qui s'escrime ! Au devant des qu'en-dira-t-on étriqués.
Gaël
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avec de nouvelles techniques en attente, impatient de créations grands formats...
Prochainement le 1er mai, Pop poésie, 6 MAI...
