Ecriture, livres & poésie







LES INSULARITÉS D'UNE ÎLE
Souscription à son édition pour le 21 juin 2018
Un pamphlet poétique ?
Les premières lignes de cet ouvrage ont été écrites alors que je vivais encore au douzième étage dans un immeuble flottant sur l’Île de Nantes. Ce texte imaginé en 2016 pour une narration à apposer sur des images, en vue d'un film « Les INSULARITES D'UNE ILE» dont je conserve ici le titre.
Un déménagement en 2017, changement radical d'environnement, de l'urbain à la campagne, a permis une issue favorable à la poursuite de son écriture, à sa maturation et son achèvement.
Critique sensible vers une réflexion plus large d'un brin philosophique, sorte d' ingénium sociologique parfois, mais surtout poétique, d'une subjectivité qui se promène sur le thème de l 'insularité qui m'a amené à couvrir bien des sujets, des allers-venus entre des mondes intrinsèquement liés.
Vous lirez peut-être d'autres horizons encore en vous-même ; l'essentiel sera que nous nous en approprions le sens, et du plus réaliste. Dans votre histoire personnelle et sur votre île intérieure, vous percevez l'Histoire dont nous sommes tous témoins. D'où l'extrait qui ouvre le récit, édité en 1968 par Mikel DUFRENNE, et je remercie d'ailleurs au passage les ÉDITIONS du SEUIL pour l'autorisation gracieuse de son usage.
Aujourd'hui, j'ai jusqu'ici noirci bien des carnets, alors j'ai voulu pour une première édition, façonner toutes les étapes de la réalisation de ce livre. De 65 pages environ, une bonne demie-heure de lecture pour laquelle ceux qui auront souscrit aux 70 premiers exemplaires, auront le doux privilège de sentir sous les doigts la couverture dont la typographie à l'ancienne est venue marquer durablement la chair de ce papier italien destiné pour les tirages d'art; et sa linogravure originale imprimée au MUSEE DE L'IMPRIMERIE de Nantes par mes soins, apporteront pour les amoureux des livres et pour les autres, une singulière curiosité tactile.
Je poursuis actuellement toutes les démarches légales pour l'existence de ce long poème, et je vous remercie par avance de votre soutien afin de financer l'impression d'une centaine d'exemplaires chez HENRY DES ABBAYES, artisan imprimeur à Fougères. Vous viendrez ainsi accompagner un rêve éditorial, un livre pour sa nécessité, ses valeurs symboliques et agissantes, une autre fenêtre encore, pour tenter d'aérer le monde dans nos têtes.
Aussi je prévois bien des occasions d'échanges autour de ce pamphlet poétique, afin de vivre des partages sur des sollicitations amicales et réflexives entre nos différentes insularités...
à très bientôt.
Gaël

EXTRAIT, l’introduction...
Insulaire, entouré d'eaux et de mouvements, l’accès au reste du monde nécessite l'usage de ponts, d’embarcations, de bateaux ou d'avions. Les continents se rejoignent à la condition d'un voyage, contraint à des franchissements d'espace ; si bien qu'il en demeure une intimité qui peut être farouche, une particularité entre ses démarcations ; notion confrontée face à des étendues plus vastes, déconcentrées là-bas, sur la mondialisation de la terre.
Un territoire, acquisition, inquisition du monde, sur ces horizons contenus par des autorités plus larges qui cherchent à s'étendre chaque jour. Une contagion nécessaire et orgueilleuse, ambition du développement, enveloppant chaque parcelle, si éloignée soit-elle, d'une maladie virale qui s'étend par ses voies de communication, 24/24, 7 jours sur 7, le BIG DATA comme un nouvel infini, un trou noir engendré dans cet univers de gaz et de poussières.
Premiers lecteurs...
"C'est du haut vol, de la poésie incarnée, je me suis délecté, j'ai bu tes mots...d'un trait...cul sec!.."
E.
"Je viens de finir ton pamphlet, une première lecture, curieuse, rapide, j'ai aimé. J'aime tes phrases courtes, du zapping écrit, comme une chanson, du rap, un jeu dans les mots, c'est drôle, un peu comme ton sang, ton cœur qui passe dans les mots, des battements, des saccades....dans tes artères, vite...peur que soudain tout s'arrête...cette exigence de la vie, du vivant. Je kiffe..."
S.
Quel livre étrange! Au premier abord, quand on le feuillette, on se dit que ça va être rude. On connaît un peu l'auteur, on l'achète tout de même. On verra bien! Plus tard, quand on l'ouvre chez soi et qu'on se met à le lire, on est surpris. Il y a quelque chose de fort, un écart, une tentative de respirer ailleurs, de se dégager, une sincérité, ça sonne juste. On pense (pourquoi?) à la Beat generation, à Kafka... Va-t-on se retrouver enfermé dans une mélasse, dans une énième dénonciation "d'un monde affreux"? A quoi bon, on connaît comme qui dirait le couplet. Mais c'est un pamphlet, c'est vrai on l'avait oublié. Mais pamphlet poétique, on l'avait oublié aussi, et ça compte! Il y a quelque part une écriture, une étrange poésie... et puis vers la fin, ouf a-t-on envie de dire, on sent que quelque chose se construit, des potentiels arrivent... l'idée de l'île devient solaire et c'est, du moins pour vous, très bien! On referme le livre content
Chérel Couanault Laurent

avec Nicole, Chez Georges, rue des Canettes Paris le 23 juin 2018

Lecture et interprétation musicale
De son pamphlet poétique, édité en juin 2018, l'auteur Gaël LE VAILLANT vient présenter une lecture dans un jeu permanent avec le pianiste Eugène FRA. Rythmes et ponctuation, des différents personnages qui composent le récit, il en sort à l'écoute une interprétation illustrée et vivante. De cette improvisation sensible ajoutera pour ceux qui liront ensuite le livre, une voix humaine entre les lignes.

